Quand j’avais cinq ans, j’ai dit à Toren Grace que je l’épouserais quand je serais grande.
Quand j’ai eu dix-huit ans, je lui ai fait comprendre que mes sentiments n’avaient pas changé. Le problème ? Il a quinze ans de plus que moi et c’est le meilleur ami de mon père.
Toren Grace. Le meilleur ami de mon père. Presque un oncle.
Il est mon plus grand soutien. Le seul qui compte.
C’est lui que je veux, et je l’aime. Depuis toujours. Il m’aime aussi.
MON AVIS
Moi qui ne suis pas habituée à la romance, je peux clairement vous dire qu’il s’agit d’un coup de cœur.
Tout d’abord, les personnages. Kenzi est une jeune fille vraiment « vrai » ! Elle est authentique, simple et intelligente. Ce n’est pas une de ces héroïnes bourdes et sans consistance ! C’est vrai que certains traits, comme son désir d’une famille heureuse dans une maison avec enfant, pourrait être jugé clichés ou réducteurs, mais il n’en est rien, car c’est sincèrement ce qu’elle veut, ça ne sonne pas faux. Malgré le milieu dans lequel elle a grandit, elle a traversé pas mal d’épreuves qui lui permettent de garder la tête sur les épaules. J’ai adoré cette fille, sa force de caractère et son courage ! Car elle sait ce qu’elle veut et elle l’assume totalement !
Tor, lui, est l’exemple type du bad boy/pas bad boy, que j’aime ! Torturé, solitaire, son amour pour les animaux me fait fondre ! J’aime cet homme qui lutte contre ses sentiments envers Kenzi qui se transforment lentement, qui est divisé entre l’amour qu’il a pour cette jeune fille et sa loyauté envers son meilleur ami. C’est vraiment un homme bien, un homme vrai et ça manque tellement dans les livres ! Il n’est pas du genre à profiter d’une situation ou à abuser des gens, il dit les choses comme il les voit, préfère être seul que mal accompagné !
Leur relation quant à elle, peut d’abord être perturbante, voire malaisante. C’est vrai que, quand on y pense, Tor a toujours été présent dans la vie de Kenzi. C’est son parrain, l’oncle sans avoir de lien de parenté. Mais le lien qui se tisse entre eux est particulier dès le départ. On sent qu’ils sont comme des âmes soeurs et que même si aucun sentiment amoureux ne devaient se développé entre eux, personne n’aurait pu avoir ce type de relation avec eux. Ils sont complémentaires et fusionnels à l’extrême.
Je pense qu’une fois qu’on passe au-dessus de cette idée qu’ils aient grandi ensemble (sans partager de lien familiaux), la relation devient belle et moins perturbante. J’ai vibré avec eux au fil des lignes, entre leurs questions, leurs rapprochements et leurs luttes pour nier l’évidence, jusqu’à la conclusion. C’était juste une magnifique histoire d’amour pur comme je les aime.
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